• Publication publiée :6 novembre 2017
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En 1918, aucune famille française n’est épargnée par ce conflit sans précédent. 1,4 million de soldats sont morts ou disparus, 4 ,2 millions sont blessés et plus de 500 000 prisonniers sont libérés…

La Solidarité de la population, des associations et de l’Etat

  • Les cinq années de guerre éprouvent terriblement les soldats et la population civile à l’arrière. Face au très grand nombre de victimes, invalides, mutilés, gueules cassées, veuves et orphelins, un élan général de solidarité se met en place. L’entraide s’organise, des initiatives privées, associatives ou publique en faveur des victimes du conflit fleurissent partout en France.
  • Des œuvres caritatives religieuses ou laïques s’investissent pour aider concrètement et subvenir aux besoins vitaux des prisonniers, mutilés, réfugiés, veuves et orphelins.
  • Des journées nationales de bienfaisance sont organisées pour faire appel à la générosité publique.

Le bleuet de France

A l’issue de la Grande Guerre, cette fleur champêtre est choisie pour incarner le symbole de la mémoire et de la solidarité, en souvenir de ces jeunes partis au front en uniforme bleu horizon, que leurs ainés vêtus encore d’un pantalon rouge garance avaient surnommés les « Bleuets ».

Charlotte Malletterre-Niox, fille du Commandant des Invalides, et Suzanne Lenhardt, infirmière-major, ont l’idée de faire confectionner des bleuets en tissu aux combattants blessés. Ils tentent ainsi d’oublier les souffrances qu’ils endurent et la vente de ces fleurs leur procure des ressources. Sous l’impulsion de la Fédération interalliée des anciens combattants, un atelier de confection de bleuets en tissu est créé en 1925 au sein de l’Institution nationale des Invalides.

Depuis 1991, l’ONACVG assure la gestion de l’œuvre Nationale du Bleuet de France, qui agit en faveur de ses ressortissants, victimes d’attentat, pupilles de la Nation, anciens combattants en favorisant au côté des actions sociales traditionnelles, des projets de transmission de la mémoire.

La Citoyenneté à l’épreuve de la Guerre

En temps de guerre, les citoyens sont particulièrement mis à contribution pour la défense de leur pays. Les citoyens français engagés dans les deux conflits mondiaux ont défendu un pays et des valeurs.

Depuis la Révolution française, la conscription permet à un Etat de mobiliser une partie de sa population pour servir l’armée en temps de guerre.

L’appel sous les drapeaux joue un rôle social important et constitue pour tous les conscrits une étape rituelle de la vie. Avec un patriotisme inculqué dès l’enfance, le conscrit est au service de la Nation et se doit de défendre sa Patrie au péril de sa vie.

C’est le cas en 1914 quand la guerre éclate. Le 2 août 1914, c’est la mobilisation générale en France. Durant quatre ans, la conscription permet aux armées de recruter huit millions d’hommes. Plusieurs classes d’âge sont mobilisées et envoyées, après une période d’instruction plus ou moins longue, sur le front.

Plongés dans la fleur de l’âge dans un conflit sans précédent, les Poilus vont défendre avec un extrême courage et jusqu’au sacrifice, l’intégrité du territoire français.

Un engagement total

Face à cette guerre terrible, on voit l’engagement et le sacrifice de chacun. Certains jeunes devancent même l’âge d’appel pour combattre.

Les conditions de vie des Poilus dans les tranchées sont terribles : le danger permanent dû aux bombardements ou aux attaques au gaz moutarde, le froid, la pluie, les rats, les poux et le manque d’hygiène…

LAZARE PONTICELLI,
Dernier Poilu Français

Né en Italie le 7 décembre 1897, Lazare Ponticelli arrive en France à l’âge de 9 ans. En trichant sur son âge, l’Italien s’engage à 16 ans dans le 4ème Régiment de marche du 1er Régiment étranger. Il participe aux combats dans l’Argonne. En 1915, l’Italie entre en guerre mais il refuse de quitter l’uniforme français. Il est alors enrôlé dans le 3ème régiment de chasseurs alpins, les Alpini, et combat les Autrichiens dans les Dolomites. Il est blessé par un éclat d’obus et envoyé en convalescence à Naples. Il retourne au front en 1918 à Monte Grappa lors de la bataille décisive de Vittoria Veneto. C’est là qu’il apprend la signature de l’Armistice.

Il obtient la nationalité française en 1939. Chevalier de la Légion d’honneur, il s’éteint à l’âge de 110 ans au Kremlin-Bicêtre le 12 mars 2008. Dernier Poilu français, la France lui rend hommage lors de funérailles nationales à la cathédrale Saint Louis des Invalides le 17 mars 2008 en présence du Président de la République.

Rappel pour la Commémoration
Samedi 11 Novembre 2017

rassemblement à 10h30 Place de la Mairie